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Police Scientifique-Télé: Réalité?

La police scientifique et les séries télévisées sont-elles compatibles?

Analyse et recherches

Publié le 20 Mars 2015 par Alice Bonamie

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Comme vous avez vu pu le remarquer si vous aussi vous suivez les épisodes de NCIS: Enquêtes Speciales, leurs recherche d'empreinte et d'ADN sont parfois douteuses. Je m'y suis particulièrement intéréssée pour cet article. 

 

Dans la série:

Lorsque Abi procèdent a une recherche d'empreinte, elle arrive à révéler en "deux temps trois mouvements" des traces toujours très différenciables. Elle les prend alors en photo et les transfert à son ordinateur qui l'envoie sur un logiciel. Ce logiciel va faire défiler toutes les empreintes digitale de tous le monde avec la photo de la personne correspondant. En quelques secondes le logiciel à trouvé l'empreinte digitale qui correspond exactement à une personne. Cette révélation est considérée comme une "preuve" pour l'équipe. 

Quand Abi procède a une recherche d'ADN sur des objets, elle obtient toujours des résultats très rapidement. Elle procède aux analyses sans masque, sans combinaison ni champ stérile (il y a donc un grand risque de polluer les échantillons avec son propre ADN vu qu'elle ne porte pas de protection. Ses résultats pures trouver a la fin sont donc tres peu probables). Elle met ses prélèvements dans son révélateur d'ADN, son appareil "magique", et rapidemend elle obtient un profil génétique sur son ordinateur, qui lui indique donc une personne. L'enquête est donc presque bouclée pour eux. 

 

Dans la réalitée:

L'OPJ demande à un agent de la police scientifique de le conseiller sur les exploitations à faire sur les différents prélèvements. L'agent lui détail donc tout en fonction de la capacité qu'ils ont à réaliser les exploitations dans leur laboratoire par rapport aux types de prélèvements. 

En ce qui concerne les prélèvements pas écouvillonnage (une sorte de grand coton tige), leur équipements ne leur permettend pas de réaliser des analyses d'ADN au SRIJ (Services régionaux d'identité judiciaire). Les écouvillons sont donc mis sous scéllé et envoyé avec une réquisition à un laboratoire qui pourra établir un profil génétique, si il y avais des cellules dans le prelèvement, sinon aucune analyse ne pourra être faite. Ou du moins, ils ne pourront pas établir de profil génétique. Pour la comparaison, il est également joint avec le prélèvement, des prélèvements d'ADN des personnes famillières au lieu. Si l'ADN du meurtrier est mélangé à celui de la victime ou l'un de ses proches qui se trouvais déjà sur le même objet, ça pourra permettre au laboratoire d'établir quand même un profil génétique de la personne étrangère au lieu. Celui-ci sera peut etre le criminel. 

Les objets prélevés sur les lieux sont également mis sous scéllé par l'OPJ et celui ci doit envoyer au SRIJ  seulement ceux pour lesquels ils aimeraient que les agents de la police scientifique fassent des recherches de traces papillaires (d'empreintes digitales). Ces objets seront envoyés avec une réquisition sur laquelle il précisera ce que les agents doivent faire, en l'occurence, une recherche de trace. L'OPJ n'a pas besoin de preciser qu'elles techniques sont à utiliser pour la recherche de trace sur les différents objets car ce sont les agents qui vont les determiner, en fonction de la nature de chaque objets.

Sur chaque objets ils étudient d'abord minutieusement pour voir si une trace n'est pas visible avanr l'examen technique, si c'est le cas, ils font une première photographie. 

L'attente des résultats dépends du temps que prennent les examens. Ils sont relativement long  à cause des temps d'imprégnation pour les produits, des traitements éventuelles traces révélées, la comparaison avec les empreintes des personnes familière à la ou les victimes, puis des traces qui ne correspondent pas par les agents du FAED (Fichier automatisé des empreintes digitales)

Ce n'est pas forcément l'agent qui s'est chargé des prélèvements sur le terrain qui traite les réquisition, mais en général il préfère quand meme traiter son affaire. 

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